La miniaturisation aidant, les puces électroniques commencent à être utilisées pour établir des diagnostics médicaux. Premier exemple : la pillcam, d'ores et déjà vendue par Given Imaging. Renfermant une mini-webcam, cette capsule joue le rôle d'un endoscope. Une fois qu'elle a été prescrite par le médecin, le patient doit simplement avaler la pilule (11 x 26 mm pour un poids de 4 g). Elle voyage à travers le corps, transmettant ses images sur des capteurs-enregistreurs qui ont été préalablement placés au niveau de la ceinture du patient. Pendant la durée de l'examen, l'utilisateur peut vaquer à ses occupations, mais il devra impérativement éviter de se retrouver à côté d'une IRM. Huit heures plus tard, une fois la pilule extraite par les voies naturelles, il pourra retourner voir son médecin avec ses « radios ».
(...) Enfin, un autre projet utilise également les nanotechnologies. Appelé « programmable dermal display », ce système consiste à implanter un écran de quelques millimètres d'épaisseur sous la peau ! Conçu par un chercheur américain, l'écran contiendrait 3 milliards robots-pixels sur une surface de 6 x 5 cm.
* A ce sujet, lire La Proie de Michael Crighton, Ed. Folio, 2004
27 octobre, 2005
Les puces médicales se glissent dans le corps
à 9:17 AM
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