15 septembre, 2005

Réforme des impôts. Une curieuse conception des classes moyennes

Le salaire médian annuel étant, en France, de 17000 euros, un contribuable célibataire sans enfants gagnerait, avec les nouveaux barèmes, 81 euros, alors que celui qui va déclarer 100 000 euros va bénéficier de 648 euros. La baisse du nombre de tranches de 7 à 5 va affecter l'une des caractéristiques principales de l'impôt sur le revenu, sa progressivité qui fait que plus le contribuable est fortuné plus la pression fiscale qui va peser sur lui est forte.

La suppression de l'abattement de 20 % ne pourrait profiter qu'à ceux qui jusqu'ici n'en bénéficient pas. Et qui sont-ils ? Certains revenus fonciers, des revenus de capitaux mobiliers, de plus-values immobilières et de certains revenus professionnels non-salariés, ainsi que tous les contribuables dépassant le plafond de 117 900 euros au delà duquel cet abattement ne joue plus !

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