La TVA, tapie dans le prix de chacun de nos achats, pèse trois fois plus lourd que l'impôt sur le revenu. Quel acheteur d'une Scenic Renault neuve sait qu'il paie ainsi de 3.000 à 4.500 euros d'impôts ? Un autre impôt tout jeune pompe déjà 20 % de plus que le vieil impôt sur le revenu : la contribution sociale généralisée. Or ces impôts, comme tous les autres ou presque, présentent une caractéristique simple qui les distinguent radicalement de l'impôt sur le revenu : ils ne sont pas progressifs. Tout se passe comme si nos gouvernants s'efforçaient sans le dire de supprimer peu à peu le seul impôt ayant une fonction de redistribution.
Nous allons droit vers un système d'impôts proportionnels. C'est la « flat tax », cet impôt à taux unique que plusieurs des pays nouvellement entrés dans l'Union européenne appliquent avec éclat. Il supprime de facto toute progressivité, ce qui constitue une innovation majeure par rapport à un impôt payé par les contribuables « en raison de leurs facultés ».
29 septembre, 2005
La baisse d'impôt entre poudre aux yeux et complot secret
à 11:00 AM
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