Une proposition de loi a été déposée pour encadrer l'utilisation du portable au nom du « principe de précaution », reprenant les revendications des associations « antimobiles ».
Ils déplorent que la prolifération de la téléphonie mobile ait été encouragée par « une réglementation peu contraignante qui ne prend pas vraiment en compte les aspects sanitaires ».
Tout d'abord, les huit députés considèrent que la prolifération des stations de base constitue une « pollution visuelle » pour les riverains, qui ne peuvent revendre leurs habitations sans « perte financière substantielle ».
Les rapports « officiels » n'ont pas démontré de risque. Mais « à côté de ces rapports officiels, d'autres publications révèlent des résultats et analyses beaucoup plus préoccupants. Les résultats scientifiques les plus récents semblent, hélas, leur donner raison ».
La proposition la plus radicale est de limiter à 0,6 volt par mètre l'émission des antennes de téléphone mobile (mais aussi de radio et de télévision). C'est près de 100 fois moins que les plafonds actuels (41 à 61 volts pour le téléphone mobile), imposés par une recommandation européenne et repris par un décret de 2002.
* Bouygues Télécom
* SFR Cegetel, Groupe
* Orange
07 septembre, 2005
Des députés s'attaquent aux risques sanitaires liés aux mobiles
à 11:43 AM
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire