Après ses cadavres, ses poubelles, ses déchets radioactifs, l'humanité s'apprête à enterrer son carbone. Décidément, la terre nourricière reste un formidable cache-misère...
La problématique du stockage reste une question scientifique, technologique et juridique, centrée sur la sécurité. Le rapport du GIEC a statué sur la durée minimale de conservation du gaz carbonique : cinq cents à mille ans. Difficile donc de garantir le confinement du gaz et d'optimiser le remplissage de sa poche géologique tout en s'assurant de l'absence d'impact sur l'environnement.Outre la nature des roches et leur étanchéité au gaz, il s'agit d'étudier les mouvements de terrain par exemple. Car parmi les risques les plus anxiogènes, on pense aux séismes. En Italie, où plusieurs régions connaissent des dégagements naturels de CO2 et une activité de microséismes, les chercheurs surveillent déjà la corrélation entre les deux phénomènes.
15 septembre, 2005
L'enfouissement du CO2 prévu pour 2020
à 12:33 PM
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