Les sociétés sont de plus en plus friandes de leurs propres actions, n'hésitant pas à s'endetter pour racheter leurs titres. Cette tendance inquiète cependant certains spécialistes, dans un contexte de craintes sur le marché du crédit.
En Europe comme aux Etats-Unis, les groupes consacrent des sommes toujours plus importantes aux rachats de leurs propres actions. Ce phénomène a connu une croissance fulgurante ces dernières années. Au premier semestre, les montants ont atteint 62,9 milliards de dollars en Europe, contre 53,4 milliards à la même période un an plus tôt, d'après les données de Thomson Financial pour « Les Echos » (1). Aux Etats-Unis, les rachats d'actions ont progressé de 173,6 milliards à 221,1 milliards de dollars, dépassant les levées de fonds sur le marché primaire (130,5 milliards de dollars, au premier semestre). Citigroup (2) estime que les rachats d'actions ont représenté en 2006 4,1 % de la capitalisation boursière américaine et 1,8 % de celle en Europe.
Les exemples récents abondent. En début de semaine, Barclays, qui a dévoilé une offre améliorée pour mettre la main sur ABN AMRO, a fait état d'un plan de rachat d'actions de 3,6 milliards d'euros. Il y a quelques semaines, Wal-Mart a annoncé une massive révision à la hausse de son programme de rachats d'actions, à 15 milliards de dollars, ce qui avait contribué à faire monter le cours du géant de la distribution en Bourse.
Les Echos 25 juillet 2007
31 août, 2007
Les rachats d'actions ont explosé au premier semestre
à 10:03 AM
Libellés : Entreprises et finances
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