04 novembre, 2005

Les fabricants de génériques proposent un « plan d'économies alternatif »


Une meilleure implication des médecins permettrait de mieux favoriser la diffusion des génériques en France, estiment le Gemme, l'associations des « génériqueurs ». Pour l'instant, ce sont surtout les pharmaciens qui agissent pour le développement des médicaments bon marché, en proposant au patient de substituer un générique au médicament de marque lorsque c'est possible.

Le problème, selon le Gemme, c'est que les médecins ont tendance à reporter leurs prescriptions sur des médicaments sous brevet, pour lesquels il n'existe pas de version générique bon marché.

Ainsi, lorsque le brevet du Mopral d'AstraZeneca a expiré, en avril 2004, ils se sont mis à prescrire d'autres anti-ulcéreux de marque, comme l'Inexium, du même laboratoire, ou l'Inipomp, de Sanofi-Aventis. Résultat, si le Mopral a bien été concurrencé par ses versions génériques, la part de marché totale des médicaments bon marché est restée pratiquement stable au sein de la catégorie des anti-ulcéreux.

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