13 mars, 2006

Trains, avions, centrales: la Chine veut sa propre technologie

Trains, avions, voire centrales nucléaires: la Chine, très logiquement, veut cesser d'acheter systématiquement à l'étranger, pour commencer à développer ses propres technologies.

Conformément à sa volonté affichée d'entrer dans une ère d'innovation et de savoir, pour ne plus simplement être l'atelier de la planète, la quatrième économie mondiale a, ces derniers mois, annoncé l'accélération de ses recherches pour se doter de ses propres réacteurs nucléaires de quatrième génération, les vols d'essai de son premier avion commercial petit porteur en 2008, le développement d'un gros porteur d'ici à 2010, et dernière en date, la construction d'une ligne de trains à grande vitesse Pékin-Shanghai "fondée sur sa propre technologie".

"Tout le monde comprendra bien que si l'Etat chinois achète des technologies françaises, japonaises ou allemandes, ce n'est pas pour continuer à en acheter à chaque fois qu'il font des trains", a commenté Philippe Mellier, président d'Alstom Transport.
"Quand on achète de la technologie, c'est pour s'en servir et/ou la faire évoluer pour développer ses propres trains, en l'espèce Pékin/Shanghai (...) Cette technologie, en évoluant un peu, pourait être labellisée technologie chinoise. C'est la façon de travailler des Chinois", a-t-il ajouté.
Car, pour les analystes, reste à définir ce que M. Liu appelle "technologie chinoise", basée, selon sa propre expression, sur "l'assimilation des technologies de pointe étrangères".
(AFP, 12/3/2006)

* Alstom

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