L'Oxford Research Group, think-tank britannique, analyse dans un bref document les conséquences d'une guerre contre l'Iran menée par Israël et (ou) les États-Unis. Il souligne que les conséquences d'une telle action pourraient bien être supérieures aux difficultés actuelles rencontrées en Irak. Compte tenu de la nécessité de maintenir d'importants effectifs militaires en Irak et en Afghanistan, une attaque à grande échelle semble exclue, en effet une attaque terrestre mobiliserait 100 000 hommes environ, ce que le Pentagone ne peut se permettre. L'option serait donc de bombarder les installations nucléaires et les sites de lancement de missiles. Toutefois les réactions immédiates de l'Iran, seraient la réactivation de son programme nucléaire militaire, un retrait du traité de non prolifération, une internationalisation du conflit notamment par le biais du Hezbollah au Liban, une menace sur les approvisionnement pétroliers transitant par le détroit d'Ormuz, ainsi que le sabotage d'installations pétrolières dans différents États du Golfe. En somme, plus d'inconvénients que de bénéfices.
Réseau Voltaire
09 mars, 2006
Risques et profits d'une attaque contre l'Iran (Voltaire)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire