26 septembre, 2007

Les stock options plombent les comptes de la Sécu

La Cour des comptes réclament une moralisation de la fiscalité sur les stock options. C'est un peu le double scandale.

On rappelle le principe d'une stock option. Cela vous permet d'acheter une action a un prix d'ami. Vous achetez 10 euros une action qui en vaut 15. Gain immédiat 5 euros. On se souvient d'Antoine Zacharias, l'ancien patron de Vinci, qui a ainsi récolté la somme ubuesque de 175 millions d'euros, l'équivalent de 12.000 ans de Smic.

Mais, la pratique existe toujours. Il se trouve que le magazine Challenge sort aujourd'hui le palmarès 2006 des stock options chez les grands patrons. Puisque la pratique reste l'apanage du comité de direction des très grandes entreprises. Ainsi, en tête, du palmarès 2007, on trouve Bernard Arnault, qui est déja la première fortune de France. Bernard Arnault qui se serait accaparé à lui seul, 25 % des stock options distribué chez LVMH. Il est suivi par Carlos Ghosn, qui a hérité 17 % des stock options distribuées chez Renault. Mais, bon, après tout, cet argent appartient aux entreprises, aux actionnaires.

Justement non, cette pratique spolie également la collectivité. C'est ce que note la Cour des comptes. Car, quand, un patron touche le jacpot, avec ses stock, il ne paye pas de cotisations salariales, puisque techniquement, ce n'est pas un salaire mais une prime. Et pourtant note la Cour des comptes, il s'agit bien "d'un revenu lié au travail".

Ce sont ainsi 3 milliards d'euros de manque à gagner pour les caisses de la Sécurité sociale. Ce qui n'est pas neutre, étant donné les 9 milliards de déficit. Ainsi taxer les stock options, comme un salaire, permettrait de réduire d'un tiers le déficit de la Sécurité Sociale. Et Philippe Seguin, président de la Cour des comptes, de conclure : "On a parlé de moralisation de ces formules, voilà une piste toute trouvée".
Europe 1 13 septembre 2007

3 commentaires:

Anonyme a dit…

On demande toujours de plus en plus des efforts à ceux qui gagnent le moins, et à ceux qui accaparent les richesses, on leur demande même pas le minimum effort, alors que cela représenterait une façon rapide de combler le déficit de la Sécurité Sociale, et pour les détenteurs des stock option cela représenterait une goute d'eau de leurs avoirs.
A quand la véritable justice sociale ?

Anonyme a dit…

La grande majorite des detenteurs de stock options en ont peu. Les plus values sont deja taxees a 40% (50% au dela de 150k€). Peut on taxer le fruit du travail au dela de 50% ?

Dalf a dit…

Peut on taxer le fruit du travail au dela de 50% ?
Voici une absurdité digne du plus grand imbécile de la planète. Ce sont des stocks de pochons qu'il doit avoir! Ceci étant je veux bien que l'on me taxe, même de 60% si le fruit de mon "travail" me rapporte des sommes énormes. C"est évident, au passage j'entube la sécu, je fait soigner mes enfants à l'oeil, je me fais refaire les dents et je déménage en suisse. Trève de plaisanterie c'est le quotidien de nos grands patrons.
Dalf