09 juin, 2005

La pollution atmosphérique aux abords du tunnel du Mont-Blanc dépasse les normes légales

Le report du trafic du tunnel du Fréjus sur le tunnel du Mont- Blanc, devrait entraîner un dépassement des normes légales de pollution de l'air aux abords de la cité savoyarde : c'est ce qui ressort d'une étude publiée en juin 2004 par l'association de mesure de la qualité atmosphérique, L'Air de l'Ain et des pays de Savoie, basée à Chambéry, consultable sur Internet (www.atmo-rhonealpes.org). Comme les associations de ce type, elle est financée par l'Etat, les collectivités locales et les industriels...

En 2004, la moyenne annuelle à la station des Bossons a ainsi atteint 44 microgrammes de NO2 par m3, alors que la valeur limite permise par la directive européenne du 22 avril 1999 est de 40. En cas de dépassement, "des mesures permanentes pour réduire durablement les émissions doivent être prises par les Etats".

Ce constat est d'autant plus préoccupant que l'étude a été menée dans une période où le nombre de poids lourds était encore limité : de l'ordre de 960 par jour. Or, il a atteint en 2005 le nombre de 1 200 par jour et pourrait grimper au- delà de 1500, avec le report du trafic du tunnel du Fréjus. La capacité technique du tunnel du Mont Blanc allant jusqu'à 5 000 poids- lourds par jour, la tentation pourrait être d'augmenter encore le trafic qui y est autorisé.

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