03 juin, 2005

La déprime des sociétés obèses

Matériellement surdéveloppées, nos sociétés doivent sortir de leur dépression nerveuse généralisée.

...les rapports du PNUD démontrent qu'il y a « actuellement suffisamment de ressources disponibles pour nourrir l'ensemble de l'humanité », la misère génère partout dans le monde haines, violences, intégrismes, terrorismes. Et les pays riches comptent de plus en plus de pauvres. Une situation paradoxale au moment où la révolution de l'information et du vivant offre des possibilités inouïes de démultiplication et de partage de l'intelligence et des ressources.

En fait, pour Patrick Viveret, nos sociétés sont malades d'obésité et de satiété, sous l'influence de « l'économisme dominant ». Ayant satisfait leurs besoins essentiels, elles sont engagées dans une course folle à la satisfaction de désirs « potentiellement illimités par définition ».

Reconsiderer la richesse, Patrick Viveret (sur Alapage)

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