Le premier rapport rendu public sur la réponse du monde des entreprises au Pacte mondial, un partenariat établi il y a sept ans entre l'ONU et les grands patrons, indique qu'"il y a encore beaucoup à faire" en ce qui concerne les droits de l'homme ou les dénonciations de cas de corruption.
"L'étude montre qu'il existe des domaines distincts dans lesquels les sociétés excellent et d'autres où elles sont à la traîne", précise ce rapport.
Lancé en 2000, le Pacte mondial cherche à obtenir le soutien volontaire du secteur privé aux grands objectifs de l'ONU dans les domaines des droits de l'homme, des normes du travail, de l'environnement et de la lutte contre la corruption. Environ 4.000 entreprises ont déjà adhéré au Pacte.
Selon l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, le partenariat n'a pas été très efficace jusqu'à maintenant. Amnesty fait état de sa frustration concernant le manque de mise en application des dix principes concernant les droits de l'homme, les normes du travail (liberté d'association, abolition du travail des enfants...), l'environnement (principe de précaution, diffusion de technologies respectueuses de l'environnement...) et la lutte contre la corruption.
L'étude, qui porte sur quelque 400 entreprises, a été rendue publique alors que l'ONU va réunir des chefs d'Etat, des grands patrons, des représentants de la société civile et des dirigeants syndicaux jeudi et vendredi à Genève pour un sommet destiné à prouver que la mondialisation est une chance d'améliorer les normes sociales et écologiques.
AFP 2 juillet 2007
04 juillet, 2007
Le monde des entreprises se bat avec le code de bonne conduite de l'ONU
à 8:50 AM
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