En août 2003, le groupe canadien Alcan lançait son OPA surprise sur le leader européen de l'aluminium, Pechiney. Deux ans plus tard, les fermetures et cessions des anciens sites de production Pechiney en France s'enchaînent. Le motif invoqué est le même : le renouvellement des contrats d'approvisionnement en électricité n'est pas économique, au regard des alternatives accessibles au géant canadien (énergie hydraulique brésilienne ou canadienne, charbon sud-africain...).
Le 27 janvier 2006, c'est le groupe indien Mittal Steel qui a, à son tour, lancé une OPA inattendue sur le principal producteur d'acier en Europe : Arcelor, issu du regroupement de l'ensemble des capacités sidérurgiques françaises par Francis Mer. En cas de succès de cette prise de contrôle, les conséquences industrielles seraient-elles les mêmes que pour Pechiney : fermeture de sites ici, devant les prix de l'électricité, dont Arcelor est le plus grand consommateur privé en France ?
Alcan
01 février, 2006
Après Pechiney, Arcelor ?
à 8:36 AM
Libellés : Entreprises et finances
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