L'UFC-Que choisir dénonce, dans un rapport cinglant, des prix de l'eau « abusifs » dans les grandes villes françaises.
Le Syndicat des eaux d'Île-de-France (SEDIF) facture son eau 2,5 fois plus cher que ce qu'elle coûte réellement.
Ces taux de marge apparaissent d'autant moins justifiés que l'activité de distribution et d'assainissement de l'eau ne présente que peu de risque : les contrats sont signés pour une durée de douze à vingt-cinq ans, tandis que la consommation domestique reste stable et peu sensible aux prix. Aucune concurrence à craindre, ni de retournement de marché à affronter... « À l'évidence, conclut l'UFC, s'octroyer 30 % à 40 % de profits sur un contrat garanti de vingt ans ne constitue pas une répartition satisfaisante de la valeur entre l'entreprise de distribution et l'usager domestique. »
L'UFC pointe évidemment du doigt la situation d'oligopole dans laquelle se trouve le marché de l'eau. Une concentration particulièrement prononcée dans les grandes villes où deux entreprises (Veolia-Générale des eaux et Suez-Lyonnaise des eaux) se partagent le gâteau. L'association appelle donc les maires, lors des - renouvellements de contrat, à « envisager sérieusement l'opportunité d'un retour en régie publique ». Cette menace reste, selon l'UFC, « le seul moyen immédiat d'accroître l'intensité de la concurrence ».
* Veolia Environnement
* Ondeo
04 février, 2006
Une source de gros profits
à 3:03 PM
Libellés : Entreprises et finances
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