Le « non » des citoyens français au traité constitutionnel ouvre une crise dans l'Union à 25. Politique tout d'abord, car le refus exprimé par l'un des pays fondateurs de l'Europe de franchir une nouvelle étape dans la construction européenne est un phénomène déstabilisant pour l'ensemble des pays membres. Technique, ensuite, car le « non » d'un Etat membre empêche ipso facto le traité d'entrer en vigueur. Les dirigeants des Vingt-Cinq vont devoir rapidement décider s'ils souhaitent poursuivre la ratification de ce texte où s'il n'est pas plus sage d'envisager de signer l'acte de décès du traité.
30 mai, 2005
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