Comme chacun sait, Karl Marx avait prédit la mort du capitalisme. Le capitalisme se tuerait lui-même, car, à force d'exploiter les travailleurs, les capitalistes feraient tellement de bénéfices qu'ils ne sauraient plus quoi faire de leur argent, dont la rémunération - le taux d'intérêt - baisserait jusqu'à devenir nulle, et tout le système s'écroulerait.
Pendant plus d'un siècle, la réalité a démenti ce pronostic pour deux raisons essentielles. D'une part, les travailleurs, grâce à l'action syndicale, ont su défendre leurs intérêts et obtenir un partage de la valeur ajoutée entre travail et capital. D'autre part, le progrès technique, décennie après décennie, a renouvelé les occasions et besoins d'investir, pour s'adapter à des technologies en constant renouvellement.
Or, les débuts de notre troisième millénaire font apparaître d'importants bouleversements dans ce paysage et un essoufflement, pour ne pas dire une disparition, des deux régulateurs précédents.
16 mai, 2005
Au secours ! Marx revient !
à 11:59 AM
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