09 août, 2005

La fin programmée des préretraites incite aux licenciements pour motif personnel

Depuis le 1er janvier, l'Etat a sérieusement limité les dispositifs légaux de cessation d'activité anticipée. La fin programmée des préretraites, en tout cas celles prises en charge par le contribuable, devient réalité : l'enveloppe budgétaire, qui était encore de 2,3 milliards d'euros en 1997, est inférieure à 500 millions d'euros cette année. En vertu de la loi Fillon, plus aucun départ en préretraite progressive (PRP) n'est désormais possible. Un autre dispositif, la cessation anticipée d'activité des travailleurs âgés (CATS), réservée aux ouvriers ayant travaillé dans des conditions pénibles, a vu son champ resserré. Seul le Fonds national pour l'emploi (ASFNE), pour les licenciés économiques de plus de 57 ans (essentiellement des PME ou des entreprises en très grande difficulté), reste stable.

Aucun commentaire: