26 mars, 2007

Le fondateur de Clarins décède, le titre s'envole

Pas de période de dueil pour les "investisseurs"... Jacques Courtin-Clarins, le fondateur du groupe cosmétique qui porte son nom, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi. Sitôt connue la nouvelle de son décès, les investisseurs se sont emballés, spéculant sur l'avenir du groupe : à Paris, l'action Clarins bondissait ainsi de 8% vendredi.
L'expansion 23/3/2007

22 mars, 2007

Un « Canal de la Paix » très controversé pour sauver la mer Morte


Sauver la mer Morte : l'objectif est plus que louable. D'autant qu'il s'agit de le faire dans le cadre d'une coopération régionale entre Jordaniens, Palestiniens et Israéliens. Mais le projet de « Canal de la Paix », lancé à cette fin, suscite de plus en plus de critiques. Le gouvernement israélien a donné son feu vert, le 11 mars dernier, à la construction de ce canal entre la mer Morte et la mer Rouge.

(...) La mer Morte rétrécit à vue d'oeil. Chaque année, son niveau baisse de 1,2 mètre. Outre son intérêt touristique, elle abrite un capital géologique unique au monde. Son eau contient 32 % de minéraux, contre 3 % en moyenne dans les autres mers de la planète. Et, sur les 21 minéraux répertoriés, 12 n'existent nulle part ailleurs. Il y a urgence à réagir.
Catastrophe écologique

Mais le « Canal de la Paix » pourrait bien se révéler une catastrophe écologique, selon de nombreuses associations. L'eau prélevée dans la mer Rouge serait pour moitié dessalée afin de subvenir aux besoins en eau potable des Jordaniens et, pour l'autre moitié, déversée telle quelle dans la mer Morte. Une perfusion qui pourrait être fatale à ce milieu écologique unique. Car, paradoxe de la nature, la mer la plus salée au monde n'est pas une mer, mais un lac alimenté en eau douce.

Ce projet est soutenu activement par Shimon Pérès, le ministre israélien du Développement régional. « Même pour les Jordaniens, le projet n'est pas pertinent sur le plan économique, affirme Guidéon Bromberg, directeur israélien de l'association Amis de la Terre - Moyen-Orient, qui réunit Jordaniens, Palestiniens et Israéliens. Une fois dessalée, l'eau du canal leur coûtera 1,5 dollar le mètre cube, alors qu'elle coûte 0,57 dollar le mètre cube dans l'usine d'Ashkelon », en Israël. « Les seules bénéficiaires seraient les grandes entreprises construisant le canal, l'usine de désalinisation et la centrale électrique, ajoute-t-il. Il s'agit d'un investissement de 5 milliards de dollars, au minimum. »

Pour sauver la mer Morte, la solution la plus économique et la plus écologique serait, selon certains experts, de rouvrir les vannes du Jourdain, autrefois sa principale source d'alimentation. Jusque dans les années 1950, le flux était de 1,3 milliard de mètres cubes par an. Aujourd'hui, il est réduit à 100 millions de mètres cubes. « Il ne s'agit pas de revenir à la situation d'antan, mais uniquement d'arrêter l'hémorragie - pour cela, il faut 650 millions de mètres cubes par an - tout en tenant compte des besoins de l'homme en eau potable », estime Guidéon Bromberg. Pour cela, il faudrait moderniser les infrastructures - 50 % des eaux sont perdues en raison de leur mauvais état -, réviser la politique d'eau subventionnée pour l'agriculture et construire d'autres usines de désalinisation.
Les Echos 22/3/2007

[Vidéo] Agriculture. Pénuries d'eau estivales en France


Documentaire Planète 2006

[Vidéo] Les enfants et la pub


Documentaire Planète 2006

[Vidéo] Les lobbyistes au coeur de la République


Documentaire Planète 2006

[Vidéo] Ecoles: l'offensive des marchands de sucre


Documentaire Planète 2006

[Vidéo] Alerte au sucre


Documentaire Planète 2006

[Vidéo] Une thèse conspirationniste sur les attentats du 11 septembre 2001



Attentats du 11 septembre 2001, Loose Change 2. Une thèse conspirationniste.
Documentaire Planète 2006

[Vidéo] L'empire des marques



L'influence des grandes marques sur le quotidien de millions de personnes est considérable. Documentaire traitant de l'influence des marques de commerce sur l'individu, "L'Empire des marques" analyse plusieurs marques emblématiques d'envergure mondiale et cherche à en dégager l'impact sur le citoyen moderne. Selon les époques et le contexte social, les marques ont entretenu des rapports variés avec le citoyen consommateur. Ainsi, à l'époque où Chanel est créée, par exemple, l'individu se définit d'abord par sa classe sociale, ses origines, son métier. Aujourd'hui, il est Nike ou Adidas. Les marques qu'il porte sont sa nouvelle "catégorie sociale", quand elles ne constituent pas carrément sa manière de se définir. Pourquoi les jeunes sont-ils perméables à certaines marques et non à d'autres? Sommes-nous conditionnés par les marques? Autant de questions auxquelles répond "L'Empire des marques" tout en provoquant chez le spectateur, une salutaire réflexion quant à son rapport avec ce phénomène de société.
Planète, décembre 2006

[Vidéo] Les marques et vous



Planète, décembre 2006

[Vidéo] Les petites combines de la grande distribution



70% des achats de la vie courante sont réalisés dans les hyper et supermarchés. En quarante ans, la grande distribution s'est massivement ... Tout » imposée auprès des consommateurs avec un argument de poids : c'est moins cher ! On vante dans les publicités les «promos» alléchantes, des prix imbattables, des lots de 3 pour le prix de 2 : de quoi séduire les clients qui placent le pouvoir d'achat au deuxième rang de leurs préoccupations, après l'emploi. Pendant plusieurs semaines, Nicolas Jaillard s'est penché sur les flacons de shampoing en promotion, les lots de deux boîtes de conserve pour le prix d'une, les tickets de réduction distribués à la caisse.

21 mars, 2007

Le budget des écuries de Formule 1


Le budget des écuries de Formule 1
Le livre d'or de la F1

Le personnel de la Dares veut suspendre la publication des chiffres du chômage au sens du BIT - EMPLOI

Réunis en assemblée générale hier, les salariés des services statistiques du ministère de l'Emploi (Dares) ont demandé au directeur, Antoine Magnier, de suspendre la publication des chiffres du chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) après que l'Insee s'est déclaré incapable de confirmer la baisse du chômage en 2006. « La Dares ne doit pas engager sa crédibilité scientifique sur des chiffres ne reflétant plus les évolutions réelles du chômage », estiment-ils. Si tel était le cas, le ministère ne publierait plus, jusqu'à l'automne, que le nombre de chômeurs en valeur absolue, et non plus le taux de chômage en fonction de la population active.
Les Echos, 16/3/2007

Appel syndical mondial pour une régulation des fonds d'investissement


Des syndicats du monde entier ont lancé vendredi un appel pour "une réponse internationale" et une "régulation" des fonds d'investissement, dont la croissance menace selon eux entreprises et salariés, vendredi, lors d'une réunion au sommet à Paris au siège de l'OCDE.

"La spectaculaire croissance" des fonds d'investissement, private equity (investissement dans les sociétés non cotées en Bourse) et hedge funds (fonds spéculatifs), menace "la sécurité de l'emploi et le droit à la retraite des salariés", explique la commission syndicale consultative (Tuac) auprès de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), co-organisatrice de cette rencontre, dans un communiqué. Le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), le Britannique John Monks, la Confédération syndicale internationale (CSI) et cinq fédérations syndicales internationales se sont associés à l'appel, ainsi que des syndicalistes américains, canadiens et japonais.

Les fonds LBO (Leverage buy out, "rachat par effet de levier") qui constituent l'essentiel des "private equity", ont atteint quelque 600 milliards de dollars en 2006, un chiffre en hausse de 70% par rapport à 2005, selon le cabinet Dealogic.

Le nombre de hedge funds a doublé en trois ans, et ces fonds gèrent entre 1.300 et 1.400 milliards de dollars d'avoir.

"Les fonds private equity revendent les entreprises entre trois et cinq ans après les avoir achetées", a expliqué à l'AFP Damon Silvers, avocat à l'AFL-CIO, le principal syndicat américain.

Afin de se tailler une marge confortable à la revente, les fonds "suppriment des emplois et arrêtent tout investissement dans la capacité productive de l'entreprise", a-t-il ajouté.

Les syndicats mettent en outre en avant le risque d'éclatement d'une bulle financière provoquée par le recours massif à l'endettement via le LBO.

AFP 16/3/2007

La France autorise 13 essais de cultures OGM en plein champ pour 2007

Le ministère français de l'Agriculture a annoncé lundi avoir autorisé treize essais de cultures d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en plein champ sur les quatorze dossiers qui avaient été déposés pour 2007. Parmi les quatorze dossiers présentés, douze concernent des maïs, un du tabac et le dernier une pomme de terre génétiquement modifiée. Un essai n'a pas été autorisé, celui concernant la pomme de terre. "Les expérimentations permettent à la recherche de progresser dans les domaines agronomique (résistance aux maladies ou aux insectes), de l'écologie (tolérance au stress hydrique) et aussi du traitement de certaines maladies humaines (cancer, mucoviscidose)", précise le ministère.
"Elles sont la condition du maintien de la recherche française sur les biotechnologies végétales, à laquelle le gouvernement est particulièrement attaché"
AFP 20/3/2006

16 mars, 2007

[Video] Les OGM sont ils dangereux pour la santé? L'étude qui accuse


Des souris nourries avec du maïs transgénique subissent des alterations de leurs organes digestifs... Un OGM pourtant autorisé à la vente...
Source: Canal+ décembre 2003

[Video] Le coton transgénique en Inde. Promesses non tenues.



Source: Canal+, 3 décembre 2006

Un coton transgénique 10 fois moins productif que promis mais deux fois plus cher... résultat: faillite de dizaines de milliers d'agriculteurs indiens, et suicide des plus endettés.

[Video] Soja transgénique. La dépendance de l'Argentine.


Source: Arte 8 décembre 2006

Résultat de l'adoption du soja transgénique en Argentine:

* Développement de mauvaises herbes résistantes au pesticide Roundup

* Augmentation de l'épandage du pesticide Roundup (vendu par Monsanto) à l'hectare 2 litres à 3.5 litres. Au niveau national de 10 millions de litres à 150 millions...

* "Stérilisation" progressive de la terre

* Victimes des épandages massifs de pesticides (glyphosate et sulfates) parmi les riverains et agriculteurs: intoxications, effets sur la fertilité et l'ovulation, morts foetales précoces, grossesses extra-utérines, problèmes de thyroïde, problèmes respiratoires et de peau, développement de lymphomes.

[Video] Un maïs transgénique Monsanto serait toxique

Un maïs transgénique de la firme américaine Monsanto, importé depuis deux ans dans l'Union européenne, présente des risques de toxicité pour l'homme, affirme Greenpeace qui dit se fonder sur les résultats d'une étude scientifique.




Dans un communiqué, le mouvement écologique incrimine le maïs génétiquement modifié "MON863", fabriqué par le géant américain des semences et estime qu'"il faut revenir d'urgence sur (son) autorisation" d'importation dans l'Union européenne.

Greenpeace dit se baser sur une étude scientifique réalisée à sa demande et publiée mardi dans la revue américaine "Archives of Environmental Contamination and Toxicology".

Cette étude révèle, selon l'organisation, "que des rats nourris pendant 90 jours avec du MON863 (...) présentent des 'signes de toxicité' au niveau des reins et du foie".

"C'est la première fois que des recherches indépendantes, publiées dans une revue à comité de lecture, prouvent qu'un OGM autorisé à la consommation humaine présente des signes de toxicité", souligne Arnaud Apoteker, de Greenpeace France.

Interrogé par Reuters, Monsanto-France s'est déclaré "prudent et confiant". "J'ai confiance dans les autorités scientifiques qui ont donné l'autorisation d'importation. On est en train de lire en détail l'étude de Greenpeace", a précisé Yann Fichet, directeur des relations extérieures de Monsanto-France.

Ce maïs transgénique, cultivé dans plus de dix pays au monde dont les Etats-Unis et le Canada, est importé en Europe depuis 2005, mais il n'y est pas autorisé à la culture.

"Les scientifiques disent qu'ils ne présentent pas de danger pour la santé humaine et qu'il est aussi sûr que le maïs conventionnel", a dit le responsable de Monsanto-France.

En 2006, la France a cultivé, à des fins commerciales environ 5.000 hectares de maïs transgénique et devrait en produire davantage en 2007, a-t-il estimé, comparant ce chiffre aux 100 millions d'hectares de maïs OGM cultivés dans le monde.

Les « fonds vautours » multiplient les attaques contre les pays pauvres


Alors que vient de s'ouvrir le procès de la Zambie, les procédures judiciaires lancées par des fonds contre les pays pauvres se multiplient à un moment où ces pays commencent à sortir de la spirale du surendettement.

C'est un procès hautement symbolique qui vient de s'ouvrir à Londres, celui d'un « fonds vautour » contre l'un des pays les plus pauvres d'Afrique, la Zambie. Nommé « Donegal International », ce fonds d'investissement est qualifié de ce nom d'oiseau de proie parce qu'il s'est spécialisé, comme les autres fonds de son espèce, dans le rachat, à très bas prix, de créances sur des Etats pauvres. Une opération réalisée en vue d'obtenir, devant les tribunaux, le remboursement de l'intégralité de ces dettes majorées de lourdes pénalités.

En 1999, Donegal, qui est immatriculé dans les îles Vierges britanniques, a ainsi acheté auprès de la Roumanie une créance évaluée à 30 millions de dollars sur la Zambie, alors insolvable, pour 3,2 millions de dollars. Il poursuit maintenant l'Etat africain devant un tribunal britannique en réclamant son remboursement pour... plus de 55 millions de dollars. Ce montant, correspond à la valeur faciale de la créance à laquelle a été ajoutée d'importantes pénalités. Mais il s'agit d'une somme énorme pour la Zambie, qui sort tout juste d'une situation de surendettement.

Le 15 février, la Haute Cour de justice de Londres a toutefois donné partiellement raison à Donegal, estimant qu'il devait être dédommagé, mais pas pour ce montant, rejetant les pénalités réclamées. La somme que la Zambie devra payer sera déterminée lors d'une audience, qui devrait se tenir entre les 24 et 26 avril. Ce procès illustre de manière éclatante la stratégie des fonds vautours qui menacent les pays les plus pauvres. Inquiétant, ce phénomène s'est accentué au cours des dernières années.

Les procès contre les pays pauvres se multiplient. Onze pays sont la cible de 44 procès intentés par des créanciers privés, pour l'essentiel des fonds vautours, qui réclament 1,9 milliard de dollars au total, d'après le Fonds monétaire international (FMI), qui évoque pour la première fois le sujet dans un rapport.

Les plus grosses sommes sont demandées à la République du Congo - avec 900 millions de dollars de dédommagements réclamés -, au Cameroun (347 millions de dollars) et au Nicaragua (276 millions de dollars). Les montants exigés sont souvent très importants pour ces pays : ils représentent 15,3 % du PIB dans le cas du Congo, par exemple. Or, les créanciers gagnent souvent leur procès, note le FMI.

Sur 44 procès en cours, 26 ont été, pour le moment, remportés contre 7 pays, pour un total de 1 milliard de dollars. A la plus grande satisfaction des fonds vautours. Une fois validée leur créance par la justice, ils peuvent faire saisir les actifs de leur débiteur, dans tous les pays du monde.

Mais pourquoi ces structures opaques, souvent installées dans les paradis fiscaux, multiplient-elles leurs attaques depuis quelques années ? C'est justement parce que les pays les plus pauvres commencent à sortir la tête de l'eau. Après des années de surendettement, ils redeviennent solvables, notamment grâce au programme d'annulation de dette pour les pays pauvres très endettés mis en place par la communauté internationale (lire l'encadré). Un programme qui a permis à la Zambie de redevenir solvable en avril 2005. Dans ce contexte, les fonds vautours, tel Donegal, ont la perspective d'être remboursés, de gagner de l'argent, ce qui leur donne des ailes.
Des députés américains mobilisés

Mais, sous l'effet de leurs attaques, les proies perdent une partie de l'argent auquel elles ont accès. « A cause des sommes réclamées par Donegal, la Zambie devra consacrer moins d'argent à la construction d'hôpitaux, ce qui est particulièrement choquant », souligne un porte-parole d'Oxfam.

Les fonds remettent ainsi en cause une partie des efforts des pays créanciers, dont la France, et leurs contribuables, en faveur des pays pauvres, en détournant une partie de l'aide dans leur poche. Au risque de déstabiliser la logique coopérative dans ce domaine. Que faire pour l'enrayer ?

Les associations humanitaires appellent les pays qui hébergent des fonds vautours, tels les Etats-Unis, à exercer des pressions sur ces entités. Des députés américains commencent à se mobiliser : John Conyers, qui préside le comité judiciaire du Congrès américain, songerait à mener une enquête sur le directeur de Donegal, Michael Sheehan, pour tentative de corruption contre la Zambie, au vu des conditions dans lesquelles il a négocié avec ce pays.

A plus long terme, « il faudrait modifier le droit des contrats pour tenir compte de l'exigence d'égalité de traitement entre les créanciers, qui n'est pas reconnue au plan international, ce qui permet aux fonds vautours de bénéficier de conditions exorbitantes par rapport aux autres créanciers », souligne Carolyn Pearce de Jubilee Debt Campaign, qui regroupe un ensemble d'associations, dont Oxfam.

Surtout, il faudrait que certains créanciers, comme la Roumanie, arrêtent de vendre leurs avoirs sur un pays pauvre comme la Zambie aux fonds vautours, alimentant ainsi ce marché sans foi ni loi.

Les résultats des entreprises du CAC 40 en 2006

Rhône-Alpes opposée à un projet d'essai OGM en plein air


Le président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, a écrit au ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, pour lui demander de refuser un projet d'essai de maïs OGM à l'entreprise américaine Monsanto. « Des projets d'essais de plantes transgéniques en plein champ (...) pourraient concerner des communes de Rhône-Alpes. Je veux vous rappeler que la région Rhône-Alpes a voté une délibération le 29 avril 2004, au nom du principe de précaution, pour que soient interdites les expérimentations transgéniques en plein champ », rappelle M. Queyranne dans son courrier. Au total, 19 sites dans 6 régions ont été retenus par Monsanto.

14 mars, 2007

L’oligarchie vénézuelienne tente de provoquer une crise alimentaire

Soutenus par Washington, les grands propriétaires du Venezuela ont entrepris de déstabiliser la République bolivarienne en provoquant une crise alimentaire. Un cartel agroalimentaire organise la pénurie. Les prix au détail ont augmenté jusqu’à 245 %, selon les produits. Le président Hugo Chávez envisage de nationaliser cette filière.

09 mars, 2007

946 milliardaires dans le monde en 2006


Il y a aujourd'hui 946 milliardaires dans le monde, ils étaient une centaine en 1985. Leur fortune atteint 3 500 milliards de dollars.

Bill Gates (Microsoft) est le plus riche à 56 milliards de dollars (+ 6 milliars en 2006). Warren Buffett est sur la deuxième marche du podium à 52 milliards de dollars (+ 10 milliards en 2006).

Au 7ème rang, le premier Français, Bernard Arnault (LVMH), c’est 26 milliards de dollars, la production annuelle du Luxembourg. Au total, la fortune cumulée de tous ces milliardaires, c’était en 2005 la production annuelle de l’Allemagne. Plus de la moitié de ces milliardaires sont des héritiers...

06 mars, 2007

Moratoire pour un printemps sans OGM

Champ de blé GM au Canada
Considérant : Qu’il n’y a pas aujourd’hui de cadre légal résultant d’un véritable débat public sur la question des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) et de la responsabilité de ceux qui les disséminent,
Que la volonté de quelques opérateurs économiques d’imposer en 2007 la culture de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de maïs transgénique s’oppose frontalement à la volonté de plus de 80 % des français qui ne veulent d’OGM ni dans les champs ni dans les assiettes,

Que le seul maïs OGM actuellement cultivable en France, le MON 810, n’a jamais été évalué conformément au cadre européen imposé par la directive 2001/18 qui exige notamment une évaluation des effets cumulés à long terme sur la santé et l’environnement, et de plus que les conséquences de la culture de maïs OGM sur la situation écologique et agricole spécifique à chaque région française n’ont pas non plus été évaluées,

Que les préjudices qui en résulteraient pour les systèmes agraires traditionnels remettraient en cause leur pérennité,

Que de nombreuses publications scientifiques montrent que la généralisation des cultures de maïs transgéniques entraîne obligatoirement la disparition de la liberté d’élever des abeilles sans risque de contamination et de cultiver sans OGM des maïs conventionnel, doux et biologique, tout particulièrement celle des petits paysans cultivant de petites parcelles,

Que l’intérêt majeur des PGM (Plantes Génétiquement Modifiées) est le brevet qui permet à quelques entreprises semencières d’interdire aux paysans de sélectionner leurs propres semences à partir de leur récolte et de leur imposer l’achat des pesticides liés à la culture des variétés qu’elles vendent,

Que l’intérêt économique de l’agriculture française réside avant tout dans sa capacité à répondre à la demande des consommateurs qui veulent des produits sans OGM, et qu’elle se ruinerait en prenant le moindre risque de perdre leur confiance,
Conformément au souhait de la majorité des français,

Conformément au moratoire déjà pris par le gouvernement français pour interdire les cultures de colza transgénique sur le territoire national,

Conformément aux votes de la France et de la majorité qualifiée des États européens reconnaissant le bien fondé des moratoires autrichiens et hongrois,

Conformément au principe de précaution inscrit dans la Constitution au travers de la Charte de l’Environnement,

Les délégués participant aux premières rencontres des États Généraux du Moratoire [1] réunis à Orléans les 26 et 27 février 2007 :

* exigent que le gouvernement adopte immédiatement un moratoire sur les cultures GM comme le lui permet la clause de sauvegarde prévue à l’article 23 de la directive 2001/18,
* demandent aux élus locaux et régionaux d’exiger ce moratoire, vu l’interdiction qui leur est faite de prendre les mesures locales nécessaires à l’interdiction de ces cultures,
* demandent aux parlementaires de faire les démarches nécessaires auprès du gouvernement pour qu’il notifie cette décision de moratoire à la Commission européenne,
* demandent au gouvernement d’exiger l’application du moratoire aux niveaux européen et international

Signer la pétition:
http://www.moratoireogm.fr/spip.php?article1