31 août, 2005

Bruxelles autorise l'importation d'un colza transgénique de Monsanto

La Commission européenne a autorisé mercredi l'importation dans l'UE d'un colza génétiquement modifié destiné à l'alimentation animale, produit par le géant américain des biotechnologies Monsanto, a-t-elle annoncé.
"L'utilisation du colza GT-73 est déjà très répandue en Amérique du Nord, et aucun effet néfaste sur la santé et sur l'environnement n'a été rapporté", a souligné l'exécutif européen dans un communiqué.
Les ministres de l'Environnement de l'UE n'avaient pas dégagé en décembre dernier de majorité suffisante pour approuver ou rejeter cette proposition d'autorisation, ce qui renvoie la décision finale sur la Commission selon la procédure.
L'autorisation, valable dix ans, porte sur l'importation et la transformation du produit pour l'alimentation animale, et ne concerne pas la culture de colza. Une huile raffinée produite à partir de ce colza pour l'alimentation humaine avait déjà été approuvée en 1997.
Cette recommandation est jugée insuffisante par l'association écologiste Les Amis de la Terre qui accuse la Commission "d'ouvrir la voie à la contamination génétique".
(AFP, 31 août 2005)
* Monsanto Co.

Le chef de l'opposition hongroise propose des renationalisations

Le chef de l'opposition de droite en Hongrie, Viktor Orban, a suscité la surprise le week-end dernier en proposant la renationalisation d'entreprises stratégiques. Cet ancien Premier ministre a affirmé, samedi, qu'en cas de victoire aux élections législatives du printemps 2006 son parti conservateur, Fidesz, « réexaminerait les privatisations jugées douteuses » de l'actuelle coalition socialiste-libéral. Selon les analystes, le chef de la droite hongroise vise les processus de privatisation de l'aéroport de Budapest et de la compagnie aérienne Malev, ainsi que la privatisation déjà réalisée de la compagnie d'hydrocarbures Mol.

* MOL (Magyar Olaj-Es Gaz)

26 août, 2005

Ottawa demande à Washington de cesser de soutenir le lobby américain du bois

"Nous devons tout faire, au plan diplomatique, au plan politique, pour que quelqu'un à Washington se réveille et constate que c'est une erreur fondamentale pour eux de suivre le lobby américain du bois", a déclaré le ministre dans une interview à la télévision de Radio-Canada.

"Il faut qu'à Washington, on s'aperçoive qu'il est inapproprié pour l'administration Bush de se mettre avec ce lobby-là et qu'ils respectent les décisions prises par les tribunaux internationaux", a-t-il ajouté.

M. Pettigrew faisait allusion au refus américain de respecter une décision, sans appel possible, du Comité de contestation extraordinaire de l'Alena (Accord de libre-échange nord-américain), donnant raison à Ottawa.

Le Canada juge illégales les taxes imposées par les Etats-Unis sur le bois de construction canadien et réclame le remboursement des quelque 5 milliards de dollars canadiens (4,1 mds USD) déjà perçus à ce titre par les Etats-Unis.
AFP 25/8/2005

Autoroutes : quatre questions de bon sens

La première question a trait à la valeur des actifs cédés (ASF, Sanef, APRR) et s'énonce ainsi : est-ce que l'Etat va faire une bonne affaire financière, ce qui semble être sa principale motivation ? D'un côté, la cession des sociétés autoroutières devrait rapporter immédiatement quelque 11 milliards d'euros à l'Etat. De l'autre, l'Etat, s'il gardait ces actifs, pourrait engranger, d'ici 2032, terme des concessions, entre 35 et 40 milliards de dividendes de ses participations. La moindre des choses serait de mettre sur la table les éléments de calcul - taux d'intérêt, inflation escomptée, prise en compte des risques et des aléas potentiels - qui permettent de voir si l'Etat est plutôt gagnant ou perdant à une cession immédiate.

Deuxième question non moins essentielle : cette privatisation va-t-elle permettre de poursuivre le maillage du territoire français en autoroutes ? Car, contrairement à une idée reçue, la couverture de la France en axes autoroutiers est loin d'être achevée. Beaucoup de tronçons restent à construire. C'est le cas, entre autres, dans le Languedoc (jonction entre l'A75 et l'A9 et achèvement de l'A750), en Rhône-Alpes (contournement ouest de Lyon, tronçon Lyon-Balbigny dans la Loire) ainsi que dans les Pyrénées (liaison Pau-Langon). On estime qu'il faut encore construire environ 4.000 kilomètres pour parvenir à un maillage complet du territoire. A raison d'une centaine de kilomètres réalisée en moyenne chaque année, on voit donc qu'on est encore loin du compte. Les trois sociétés autoroutières, une fois privatisées, poursuivront-elles cet effort - que certains chiffrent à 1 milliard d'euros par an d'ici 2008 - alors qu'elles seront de plus en plus soumises aux impératifs de rentabilité exigés par le marché ?

La troisième interrogation concerne l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF). Quelles seront les ressources de l'AFITF, instrument clef de l'aménagement du territoire mais aussi outil de préservation de l'environnement grâce au financement d'alternatives à la route, lorsqu'elle sera privée de la manne des autoroutes ? Le Premier ministre a indiqué que l'Agence serait à l'avenir financée de trois manières. Elle recevra le produit de la taxe d'aménagement du territoire, la redevance domaniale des sociétés autoroutières et environ 40 % des amendes des radars automatiques. Soit une somme de 770 millions d'euros en 2006 à laquelle s'ajouterait une dotation de l'Etat d'un montant équivalent. Sachant que les gouvernements n'hésitent pas à revenir sur les engagements de leurs prédécesseurs, peut-on penser que l'AFITF pourra compter à l'avenir sur des ressources pérennes ?


25 août, 2005

A Marseille, Nestlé est chocolat

La firme sommée hier par la justice de rouvrir l'usine de Saint-Menet.

* Nestlé SA

Ceci n'est pas (encore) une publicité...

"Que va-t-il se passer quand la publicité sera nichée au c?ur même du contenu rédactionnel ?", s'interroge L'Hebdo de Lausanne. "Mais, quel que soit le système utilisé, le message commercial est graphiquement séparé du reste du site d'accueil. Cette frontière va bouger avec l'arrivée sur le marché d'Adintext, [?] qui permettra de mêler de la publicité au c?ur même des textes rédactionnels". Les liens hypertextes commerciaux seront actifs dans le texte, accompagnés d'un petit logo. "Un vieux rêve d'annonceur se réalisera ainsi."

23 août, 2005

La droite allemande se divise sur la réforme de la fiscalité

Paul Kirchhof propose une simplification de la jungle fiscale allemande et de ses quelque 96.000 règles. Au coeur de « sa » réforme : un taux d'imposition moyen de 25 % pour tous les citoyens dont les revenus dépassent 20.000 euros par an. Deux autres paliers - de 15 % (pour les revenus de plus de 8.000 euros) et de 20 % (pour un niveau non encore précisé) - sont envisagés. A l'heure actuelle, le taux de l'impôt sur le revenu varie de 15 % à 42 %. Quant à l'impôt sur les sociétés, la formation chrétienne-démocrate souhaite le ramener à 22 % (contre 25 % à l'heure actuelle)

Les sociétés d'autoroutes: une réputation de vache à lait

Les réseaux d'autoroutes arrivant à maturité, ils nécessitent désormais peu de dépenses d''investissement. Cela devrait permettre de générer « un cash-flow libre opérationnel de 50 % du chiffre d'affaires en 2006 pour Sanef, et de 42 % pour APRR et ASF », prévoit Exane BNP Paribas. Le résultat opérationnel d'ASF représente ainsi 44 % des ventes chez ASF, alors que la marge est de 7 % pour Vinci, et de 4,2 % pour son pôle construction. Les concessions justifient donc pleinement leur réputation de vache à lait, l'une des raisons de l'intérêt des groupes de BTP.
* Vinci

Avec la Chine, deux fois moins d'exportateurs que d'importateurs

En 2004, 5.532 entreprises françaises ont vendu leurs produits en Chine continentale, plus 6.686 sociétés à Hong Kong, ce qui porte le total à près de 11.600.

Dans le même temps, 22.886 entreprises françaises se sont approvisionnées en Chine continentale, 28.000 en tenant compte de Hong Kong.

22 août, 2005

Chavez menace de couper les exportations de pétroles vers les Etats-Unis

Le président vénézuélien Hugo Chavez a averti dimanche que si les agressions américaines contre son gouvernement augmentaient, les relations bilatérales pourraient en pâtir ainsi que les livraisons vénézuéliennes de pétrole brut aux Etats-Unis, qui s'élèvent actuellement à 1,5 million de barils par jour.
"Nous ne voulons pas rompre les relations avec le gouvernement des Etats-Unis, mais si les agressions continuent à augmenter, comme elles viennent de le faire, cela pourrait faire peser des risques sur les relations entre le Venezuela et les Etats-Unis", a déclaré le président.
Les attaques de Washington pourraient provoquer "quelque chose d'encore plus grave: les deux pétroliers chargés de pétrole vénézuélien qui se rendrent quotidiennement aux Etats-Unis pourraient bien aller ailleurs", a-t-il menacé.
"Le marché nord-américain n'est pas indispensable pour nous", a insisté le président dont le pays est le 4e fournisseur de pétrole des Etats-Unis.
"Nous n'avons aucune raison de couper l'approvisionnement à moins que M. Danger (comme M. Chavez surnomme son homologue américain George W. Bush) ne nous y pousse", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que la filiale Citgo Petrolum de la firme d'Etat Petroleos de Venezuela (PDVSA) possédait huit raffineries et 14 stations-services aux Etats-Unis.
Le président vénézuélien, bête noire des Etats-Unis, s'exprimait en tant que témoin devant un "tribunal anti-impérialiste" qui siège depuis samedi à Caracas et devait émettre un jugement symbolique dimanche à l'encontre des Etats-Unis et de leur politique étrangère.
Les relations entre Caracas et Washington sont tendues depuis l'arrivée au pouvoir de M. Chavez en 1999. Les Etats-Unis accusent le leader vénézuélien de déstabiliser le continent tandis que ce dernier est convaincu que Washington veut le renverser.
AFP, 15 août 2005

Chavez menace de couper les exportations de pétroles vers les Etats-Unis

Le président vénézuélien Hugo Chavez a averti dimanche que si les agressions américaines contre son gouvernement augmentaient, les relations bilatérales pourraient en pâtir ainsi que les livraisons vénézuéliennes de pétrole brut aux Etats-Unis, qui s'élèvent actuellement à 1,5 million de barils par jour.
"Nous ne voulons pas rompre les relations avec le gouvernement des Etats-Unis, mais si les agressions continuent à augmenter, comme elles viennent de le faire, cela pourrait faire peser des risques sur les relations entre le Venezuela et les Etats-Unis", a déclaré le président.
Les attaques de Washington pourraient provoquer "quelque chose d'encore plus grave: les deux pétroliers chargés de pétrole vénézuélien qui se rendrent quotidiennement aux Etats-Unis pourraient bien aller ailleurs", a-t-il menacé.
"Le marché nord-américain n'est pas indispensable pour nous", a insisté le président dont le pays est le 4e fournisseur de pétrole des Etats-Unis.
"Nous n'avons aucune raison de couper l'approvisionnement à moins que M. Danger (comme M. Chavez surnomme son homologue américain George W. Bush) ne nous y pousse", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que la filiale Citgo Petrolum de la firme d'Etat Petroleos de Venezuela (PDVSA) possédait huit raffineries et 14 stations-services aux Etats-Unis.
Le président vénézuélien, bête noire des Etats-Unis, s'exprimait en tant que témoin devant un "tribunal anti-impérialiste" qui siège depuis samedi à Caracas et devait émettre un jugement symbolique dimanche à l'encontre des Etats-Unis et de leur politique étrangère.
Les relations entre Caracas et Washington sont tendues depuis l'arrivée au pouvoir de M. Chavez en 1999. Les Etats-Unis accusent le leader vénézuélien de déstabiliser le continent tandis que ce dernier est convaincu que Washington veut le renverser.
AFP, 15 août 2005

Une pandémie de grippe aviaire pourrait entraîner un crash financier mondial

Une pandémie de grippe aviaire pourrait avoir des répercussions sur l'économie mondiale "comparable" à la grande dépression des années 30, selon une étude réalisée par des analystes financiers canadiens et rendue publique mercredi.
Une pandémie pourrait notamment dévaster les industries aérienne et touristique, entraîner un nombre record de faillites dans tous les secteurs de l'économie et décimer les compagnies d'assurance, estiment les analystes du groupe financier BMO Nesbitt Burns dans l'étude baptisée "le guide des investisseurs sur la grippe aviaire".
"L'impact économique d'une pandémie pourrait être comparable, du moins sur une courte période de temps, à la grande dépression des années 30", avertit l'économiste en chef de la Banque de Montréal (BMO), Sherry Cooper, en précisant que "ce rapport ne se veut pas alarmiste".
Le virus grippal H5N1, qui frappe volailles et oiseaux migrateurs en Asie, jusqu'en Sibérie, a entraîné 61 décès chez l'homme depuis 2003.
Actuellement incapable de se transmettre facilement d'homme à homme, ce virus représente un danger de pandémie de grippe, si une mutation ou un réassortiment génétique (échange de gènes avec un virus courant de la grippe humaine par exemple) lui permettait de devenir plus transmissible.
Aucun vaccin n'a encore été développé, mais des recherches sont en cours.
Selon les autorités médicales citées dans le rapport, une épidémie de grippe aviaire pourrait se développer en Asie et se propager causant une cinquantaine de millions de morts et des milliards de malades.
Sur le plan économique la demande, par exemple, pour des produits prisés par la Chine (ciment, acier...) fléchirait entraînant une baisse mondiale de la valeur de ces matériaux. L'immobilier serait également touché par une dépréciation mais le commerce électronique connaîtrait un boom, précise l'étude.
afp, 19 août 2005

L'ambassadeur US invite le Canada à baisser le ton sur le conflit du bois

Les milieux politiques et industriels canadiens n'ont pas caché leur colère après que Washington eût refusé de se plier à une décision du Comité de contestation extraordinaire de l'Alena (Accord de libre-échange nord-américain) donnant raison au Canada dans ce différend commercial.
Ottawa juge illégales les taxes imposées par Washington aux exportations de bois de construction canadien, et réclame le remboursement de ce qui a déja été perçu par les Etats-Unis, soit quelque 5 milliards de dollars canadiens (4,1 milliards USD).
Washington refuse et continue à imposer des droits compensatoires à l'entrée du bois canadien sur son territoire.
AFP, 19 août 2005

Autoroutes : 5 questions pour une privatisation

L'Etat vend Autoroutes du sud de la France (ASF), des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) et de la Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef) pour 11 milliards.

Ces trois sociétés sont largement bénéficiaires: 647 millions d'euros de bénéfices cumulés en 2004.

D'ici à 2032, elles auraient rapporté environ 37 milliards de dividendes à l'Etat, presque 4 fois plus que ce que l'Etat va empocher en les vendant.

* ASF (Autoroutes du Sud de la France)
* SAPRR (Société des Autoroutes Rhin-Rhône)
* Sanef (Société d'Autoroutes du Nord et de l'Est de la France)

La police suisse privatisée de facto

En Suisse, « le nombre de polices privées a doublé en trois ans et il y a désormais plus d'employés dans les services d'entreprises de sécurité que de policiers assermentés ».

Pour le journal, la « privatisation rampante de fonctions autrefois assurées par l'Etat » est scandaleuse. D'abord parce que le risque de dérapage n'est jamais loin. « Bon nombre de polices privées liment sur les frais et engagent n'importe quel loubard ou candidat malheureux à une carrière de policier », afin de faire face à la concurrence sur le marché de la sécurité. Comme le note l'hebdomadaire avec ironie : « Après les billets d'avion «low cost», voici l'ère des services de police en discount. » Plus généralement, cette « sous-traitance de la force publique », pourrait porter un coup sévère aux libertés individuelles. Personne ne contrôle ces sociétés de police privées dont les plus professionnelles sont pourtant « dotées de capacités d'archivage informatique moderne des délits ».

19 août, 2005

A Flint, General Motors a mis le frein moteur

L'ancienne capitale de l'automobile du Michigan se vide de ses ouvriers, licenciés par dizaines de milliers, et prend des airs de ville fantôme.

* General Motors Corp.

Fruits et légumes : opération juste prix

Des agriculteurs ont tenté de sensibiliser les Parisiens aux marges de la grande distribution.

Le textile chinois à l'assaut des marques étrangères

L'augmentation continue des capacités de production en Chine a fait baisser les prix et donc réduit les marges à 3 ou 4 %. Les fabricants se trouvent ainsi dans une situation financière délicate alors qu'ils se livrent déjà entre eux à une concurrence acharnée. Sun Huaibin, porte-parole du Conseil national chinois du textile et de l'habillement, estime que « chaque baisse des exportations de 100 millions de dollars entraînera la suppression de 7.000 emplois ».

Pékin a réagi en insistant auprès des entreprises chinoises pour qu'elles arrêtent d'augmenter leur capacité de production et qu'elles se lancent dans l'acquisition de marques étrangères.

L'emploi salarié fait toujours du surplace

Le secteur concurrentiel hors agriculture, administration, éducation, santé et action sociale affichait au deuxième trimestre 15.435.200 emplois, soit une diminution de 6.100 postes par rapport aux trois premiers mois de l'année. Sur un an, les effectifs sont certes en progression, mais seulement de 0,2 %, alors que le gouvernement espérait que la croissance observée en 2004 aurait un effet décalé sur le marché de l'emploi.

L'industrie a perdu quelque 20.000 emplois.

L'Agglomération de Montpellier aura son usine de méthanisation

Après avoir été ralentis par divers recours devant les tribunaux, deux projets majeurs, l'usine de méthanisation et la station d'épuration, vont être menés à terme.

L'usine de méthanisation extensible sera construite par Vinci et opérationnelle au deuxième trimestre 2007. Elle aura une capacité initiale de traitement de 170.000 tonnes de déchets. (...) L'Agglo a fait le choix de sites de petites capacités pour favoriser leur insertion paysagère, limiter les trafics induits et les durées d'exploitation. C'est désormais à la préfecture de lancer les enquêtes publiques sur le ou les sites qui seront retenus parmi les quatre proposés.

Un autre dossier majeur de l'Agglo vient de voir son aboutissement avec la signature par le préfet de l'autorisation de raccorder la station d'épuration de la Céreirède à un émissaire en mer de onze kilomètres. Les commissaires-enquêteurs avaient donné un avis totalement favorable.

* Vinci

Oncle Sam cherche soldats désespérément

L'armée américaine devait séduire 80.000 nouvelles recrues au cours de l'année fiscale qui s'achève fin septembre. Or rien n'est plus difficile pour un état-major que d'élargir ses rangs en temps de guerre, comme le confirment les quelque 55.000 inscriptions recueillies à ce jour.

Le président vénézuélien Hugo Chavez pousse ses pions en Amérique latine

Les prix élevés du baril permettent au président Hugo Chavez de développer amitiés et influence dans la région. Une « diplomatie pétrolière » qui irrite Washington.

* Le Vénézuela

Les salaires minimaux font le grand écart en Europe

Selon une étude d'Eurostat publiée hier, les salaires minimaux dans les pays de l'Union s'échelonnaient en janvier dernier de 116 euros par mois en Lettonie à 1.467 euros au Luxembourg. Un écart de 1 à 13.

On distingue en fait 3 groupes de pays. Au bas de l'échelle, les 7 nouveaux entrants (Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, République tchèque), avec la Lettonie en lanterne rouge et des salaires minimaux compris entre 116 et 235 euros par mois. Un deuxième groupe rassemble les pays ayant adhéré à l'Union dans les années 1980 (Grèce, Espagne et Portugal) et 2 nouveaux membres (Malte et la Slovénie). Les salaires minimaux y varient de 437 à 668 euros par mois. Et un troisième groupe pratique des salaires minimaux supérieurs à 1.000 euros par mois. Il comprend, dans l'ordre, l'Irlande, la France et le Royaume-Uni (à égalité, avec un salaire minimum mensuel de 1.197 euros), la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, qui caracole en tête avec 1.467 euros. A noter que les Etats-Unis se rapprochent du second groupe, avec un salaire minimum fédéral de 666 euros.

En Allemagne, le diesel non écologique est mis sur la sellette

Alors que l'industrie automobile allemande se voit reprocher son retard dans la généralisation des diesels propres, certains centres-villes se ferment aux véhicules non équipés de filtres à particules.

L'industrie automobile allemande est sur la défensive. Un organisme spécialisé dans ce que l'on pourrait appeler l'« écologie des transports » (Umweltverband Verkehrsclub Deutschland, VCD) vient en effet de publier une nouvelle étude comparative sur les voitures écologiques. « Un seul modèle allemand - l'Opel Corsa Eco 1.0 - figure dans les dix premiers [du classement]. Comparés à leurs concurrents japonais et français, les constructeurs allemands semblent vraiment à la traîne pour tout ce qui concerne les émissions de CO2, le bruit, etc. », remarque Hermann-Josef Vogt, le vice-président du VCD dont l'étude fait la une de bien des journaux.

* Volkswagen AG
* DaimlerChrysler AG

Important trafic de pièces automobiles contrefaites

Les Douanes françaises viennent de mettre au jour un trafic de près de 19.000 pièces automobiles (antivols, phares, clignotants, rétroviseurs) contrefaites avec Taiwan, d'une valeur de 1,5 million d'euros, a annoncé hier la Direction des douanes dans un communiqué. L'enquête qui a abouti à cette prise record a débuté le 20 mai lors d'un contrôle dans une société de commerce de pièces de rechange à Lyon aboutissant à la saisie de plus de 2.000 contrefaçons d'antivols de direction, de barillets de portière et d'optiques pour phares. Elle a permis d'établir, selon le communiqué, qu'il s'agissait d'un « trafic régulier » entre cette société lyonnaise et un fournisseur établi à Taiwan. Le trafic a porté sur un total de 18.999 contrefaçons de pièces automobiles des marques Neiman, Peugeot et Citroën, pour une valeur de 1.483.451 euros, selon les Douanes.
* Peugeot SA

18 août, 2005

Salariés de seconde zone dans les colonies de Gaza

Selon le quotidien israëlien « Haaretz », « Les bas salaires et la possibilité de se soustraire au respect des droits des travailleurs palestiniens a puissamment incité les Israéliens à venir vivre, travailler, et prospérer dans une terre qui n'était pas la leur. » En conclusion, le journal enfonce le clou : « Ce ne sont pas seulement les bonnes terres des Palestiniens qui ont été données aux colons pour rien ou presque rien, ni seulement des subventions généreuses. (...) Ce sont aussi des travailleurs très bon marché qui leur ont été fournis. »

Le nouveau repaire de la publicité en ligne

Contextuelle ou pas, la publicité sur internet était graphiquement séparée du contenu de la page. Le nouveau système Adintext va permettre d'intégrer directement la publicité au c?ur même des textes rédactionnels.

Pratiquement, quand l?internaute visitera un site, il constatera que certains mots sont soulignés deux fois, ou qu?un petit logo est placé à côté. S?il déplace sa souris sur le terme en question, une fenêtre volante apparaîtra. Dans cette «pop-up», l?annonceur pourra placer son message, sous la forme d?un simple texte ou d?un contenu multimédia. «La publicité n?apparaît que si la personne passe le curseur au-dessus des mots sponsorisés», indique Michaël Amar, de Daooda, l?une des deux sociétés à l?origine d?Adintext. Plus subtile encore, la technologie permet d?analyser la connotation même d?un article. Un annonceur pourra ne diffuser ses annonces que dans des textes positifs.

L'industrie des pesticides devant les tribunaux

Le regroupement de fabricant et de distributeurs de pesticides CropLife Canada demande à la Cour suprême la permission d'appeler du règlement municipal qui interdit l'épandage de pesticides à Toronto.

La Cour suprême s'est déjà prononcée sur un cas semblable en 2001. Les juges ont alors statué que la ville québécoise d'Hudson avait le droit de limiter l'utilisation de pesticides jugés dangereux pour protéger la santé de ses citoyens.

CropLife rejette totalement les résultats d'une étude menée par l'Ordre des médecins de famille de l'Ontario, qui affirme que l'exposition aux pesticides peut causer des cancers, des problèmes reproductifs et affecter le système nerveux.

CropLife accuse l'ordre de tenir des propos alarmistes, basés sur une étude incomplète et biaisée. Il ajoute que le gouvernement fédéral est responsable d'approuver et de juger de la sécurité des pesticides.

Les membres de Croplife Canada:

* Agricore United
* Arysta LifeScience Canada Inc.
* BASF Canada
* Bayer CropScience Canada
* Cargill Limited
* Cheminova Canada Inc.
* Coopérative fédérée de Québec
* Crompton Corp Co./Cie
* Dow AgroSciences Canada Inc.
* DuPont Canada Inc.
* Engage Agro Corporation
* Federated Co-operatives Limited
* Gustafson Partnership
* Interprovincial Co-operative Limited
* James Richardson International
* Monsanto Canada Inc.
* N.M. Bartlett Inc.
* Nufarm Agriculture Inc.
* Pioneer Hi-Bred Limited
* Plant Products Co. Ltd.
* Saskatchewan Wheat Pool
* Synagri L.P./S.E.C.
* Syngenta Crop Protection Canada Inc.
* Syngenta Seeds Canada, Inc.
* United Agri Products
* United Farmers of Alberta Co-operative Ltd.
* Univar Canada Ltd

Nouveau regard sur la tragédie de Seveso

A Locarno, le film suisse «Gambit», remporte le prix de la «Semaine de la critique». Il propose une lecture nouvelle des événements tragiques de Seveso.

Le personnage central du film est Jörg Sambeth, directeur technique de l'entreprise genevoise Givaudan, à l'époque filiale du groupe chimique bâlois Roche et propriétaire de l'usine Icmesa de Seveso.

En 1976, Jörg Sambeth est condamné pour «l'accident de Seveso». Pourtant, la justice ne punit par ce verdict qu'un «second couteau» du drame qui a vu de vastes zones de cette région lombarde contaminées par des nuages de dioxine hautement toxique.

«L'injustice, l'arrogance de Roche, la naïveté de certains journalistes, qui ont pris les informations diffusées alors, pour argent comptant, sans chercher à approfondir; tous ces éléments ajoutés les uns aux autres doivent nous faire réfléchir».

«En relisant les articles parus à l'époque, il a été intéressant de constater que, selon la presse alémanique, la catastrophe était à mettre sur le compte du chaos habituel qui caractérise l'Italie, un pays toujours si confus, note la réalisatrice. Puis, on apprend que la Suisse, nation si riche, a en réalité chercher à économiser au détriment de la sécurité ».

* Roche Holding

Les proches de Pinochet arrêtés pour fraude

L?épouse et le plus jeune fils de l?ancien dictateur chilien Augusto Pinochet ont été arrêtés mercredi après leur inculpation pour complicité de fraude fiscale. L?enquête porte sur 17 millions de dollars découverts en 2004 dans une centaine de comptes bancaires à l?étranger, ouverts pour la plupart sous des noms d?emprunt.

Nombreux cas de grippe aviaire en Russie, à l'ouest de l'Oural

Les autorités sanitaires russes ont découvert de nombreux décès dus à la grippe aviaire parmi des oiseaux en Kalmoukie, une région située à l'ouest de l'Oural à proximité de la mer Caspienne, annoncent des responsables.

(...) Pour l'instant on ne signale aucun cas de contamination humaine par le virus H5N1 dans les régions russes et kazakhes touchées par la grippe aviaire, mais elle a fait une cinquantaine de morts en Asie depuis 2003.

17 août, 2005

Le doute plane sur une alerte au piratage de données personnelles

L'éditeur de logiciels américain Sunbelt affirme avoir découvert un vol de données personnelles à l'échelle mondiale. Une annonce qui provoque un certain scepticisme.

10 août, 2005

Les Etats-Unis inventent la délocalisation de la torture

Alors que l?armée américaine vient de reconnaître la mort d?une trentaine de prisonniers confiés à sa garde en Afghanistan et en Irak, la CIA multiplie les opérations de « sous-traitance », envoyant des captifs dans les geôles du Maghreb ou du Proche-Orient, où la torture continue d?être d?usage courant.

Des millions de dollars d'aide détournés en Irak

Les Américains n'avaient pas besoin de ce nouveau scandale : des millions de dollars d'aide destinés à reconstruire l'Irak ont été détournés, notamment par des fonctionnaires américains et des entrepreneurs. L'affirmation vient de la bouche même de l'inspecteur général pour la reconstruction en Irak, Stuart Bowen, chargé d'examiner l'utilisation de cette aide financière. Il publiera samedi un rapport détaillé sur ces fraudes. Le département de la Justice examine actuellement ce dossier. Ce n'est pas la première fois que Stuart Bowen signale des détournements de fonds importants. Les Etats-Unis ont accordé au total 23 milliards de dollars (27,8 milliards d'euros) pour aider à la reconstruction de l'Irak.

Les entreprises étrangères implantées en Irak


Google va-t-il devoir censurer ses cartes satellites?

La dernière petite merveille technologique du moteur de recherche, Google Earth, permet de zoomer sur n'importe quel endroit dans le monde, à partir d'une image satellite. Cette fonctionnalité a beaucoup inquiété l'Organisation australienne pour les sciences et technologies nucléaires (Ansto): elle a découvert qu'il était possible d'obtenir une vue d'ensemble très précise du seul réacteur nucléaire du pays...

* Google Inc

Vol de données bancaires de grande ampleur décelé sur la Toile

Des pirates ont récupéré une masse importante d'informations confidentielles de clients d'une cinquantaine de banques. Ils se sont probablement servis d'un programme espion de type "keylogger" qui enregistre les frappes sur les claviers de PC.

Sunbelt, qui s'est procuré le fichier, a constaté qu'il contient des informations confidentielles de clients de cinquante établissements financiers du monde entier, dont seuls les noms de la banque Barclays, Paypal et la Bank of America ont été communiqués. «Il est possible d'accéder au compte des clients de pratiquement toutes les banques répertoriées (dans le fichier)».

Il donne l'exemple d'un particulier, dont il a trouvé le numéro de carte de crédit, la date d'expiration et le cryptogramme de sécurité, ainsi que son code secret, son nom et son adresse. De quoi permettre à n'importe qui d'utiliser sa carte. Il a également pu consulter les données bancaires d'une société dont le compte contient 350.000 dollars.

* Bank of America Corp.
* Barclays Plc
* Paypal

Freenet promet du P2P entièrement anonyme pour la fin 2005

Cet outil ouvert à des millions d'utilisateurs a officiellement pour vocation de protéger la liberté d'expression. Mais il pourrait servir à un piratage de masse des contenus culturels.

Les entreprises de travail temporaire investissent le marché du recrutement

Avec la loi de cohésion sociale du 18 janvier est tombé un monopole : celui de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) sur le marché du placement des demandeurs d'emploi auprès des entreprises. Ce marché a été ouvert aux entreprises de travail temporaire (ETT).

"Les marges du recrutement sont sans commune mesure avec celles de l'intérim".Les honoraires varient entre 15 % et 25 % du salaire annuel brut, en fonction du niveau de qualification demandé.

Adecco "donne la priorité aux meilleurs intérimaires, mais nous ne communiquons pas sur ce point, pour ne pas laisser penser qu'il faut systématiquement passer par le travail temporaire pour obtenir un CDD ou un CDI" , indique Christophe Catoir, le directeur.

* Adecco SA

Sur France Inter : la question inconvenante d?un auditeur à un patron convenable

Dans le numéro 20 de PLPL (juillet-août 2004), on pouvait lire - sous le titre « Casser l?antenne » - la transcription des effractions d?un auditeur bien décidé à poser des questions inconvenantes à l?antenne de France Inter. On lira ci-après le récit d?une nouvelle intrusion...

Le vendredi 29 juillet 2005, donc, un quidam présente au standard de « Radio Com » une « question leurre » destinée à Pierre Blayau.

* Moulinex
* Radio France

Les geôles fantômes de Washington

Dans un nouveau rapport, Amnesty International dénonce l?existence de lieux de détention tenus secrets par l?armée et les services secrets américains. Dans des zones de non-droit situées à l?étranger, surtout au Maghreb et au Proche-Orient, les personnes suspectées d?activité terroriste seraient torturées en toute impunité sur ordre des Etats-Unis. Si les témoignages se multiplient pour mettre en lumière ces violations du droit international, les autorités américaines nient tout en bloc.

Sécheresse : l'irrigation intensive mise en cause

La sécheresse que connaît actuellement la France ne résulte pas seulement d'une météorologie défavorable mais découle aussi d'une politique de l'eau "archaïque" .

"Un constat luc ide s'impose : la carte de la sécheresse se confond avec la carte de l'irrigation agricole"

Immobilier. Un marché en ébullition

La hausse nourrit le scénario catastrophe d'une explosion de la bulle.

Pour l'instant, les économistes comparent le rapport moyen des prix de l'immobilier et des salaires. Le constat est incontestable... Il s'est dégradé partout dans les grandes villes, de l'Australie à la Chine en passant par la plupart des pays européens ou les Etats-Unis.

09 août, 2005

Equateur : tensions avec la Banque mondiale

Principale pierre d'achoppement : la réforme, le mois dernier, du fonds de stabilisation pétrolier. A l'origine, il s'agissait d'utiliser les revenus du pétrole pour réduire la dette extérieure (près de 11 milliards de dollars, soit 33 % du PIB). Mais désormais, ce fonds sert aux dépenses sociales, en faveur des populations indiennes notamment.

Délocalisations : un rapport met en cause l'image de la France auprès des entreprises

Le rapport fait tout d'abord un constat alarmant : les délocalisations touchent un nombre accru de secteurs et de fonctions, et concernent des entreprises de toutes tailles. Il conteste aussi l'idée selon laquelle le poids de la fiscalité constituerait une cause majeure de délocalisation. C'est plutôt l'image globale de la France qui est invoquée par les entrepreneurs : « Bien que la perception de l'environnement institutionnel et social français semble en décalage avec la réalité des contraintes que rencontrent les chefs d'entreprise, force est de constater que cela peut conduire à des décisions de délocalisations », estiment les consultants. Les critiques, dérangeantes, ont trait autant à la qualité de la main-d'oeuvre qu'au poids de l'Etat et de la législation.

Les pratiques de la grande distribution montr2es du doigt

Les politiques agressives d'achat des donneurs d'ordre sont citées parmi les principaux facteurs forçant des entreprises (souvent des PME sous-traitantes) à délocaliser leur activité. Plusieurs patrons interrogés pointent le comportement de la grande distribution « comme origine de la pression sur les prix qui les a conduits à délocaliser ».

La fin programmée des préretraites incite aux licenciements pour motif personnel

Depuis le 1er janvier, l'Etat a sérieusement limité les dispositifs légaux de cessation d'activité anticipée. La fin programmée des préretraites, en tout cas celles prises en charge par le contribuable, devient réalité : l'enveloppe budgétaire, qui était encore de 2,3 milliards d'euros en 1997, est inférieure à 500 millions d'euros cette année. En vertu de la loi Fillon, plus aucun départ en préretraite progressive (PRP) n'est désormais possible. Un autre dispositif, la cessation anticipée d'activité des travailleurs âgés (CATS), réservée aux ouvriers ayant travaillé dans des conditions pénibles, a vu son champ resserré. Seul le Fonds national pour l'emploi (ASFNE), pour les licenciés économiques de plus de 57 ans (essentiellement des PME ou des entreprises en très grande difficulté), reste stable.

Microsoft courtise l'Education nationale

C'est une opération séduction menée à grande échelle. Autorités publiques, enseignants, chefs d'établissement, élèves, parents... Microsoft a décidé de courtiser l'ensemble des acteurs de l'Education nationale. En France, le géant informatique dispose depuis plusieurs années d'un département spécialisé dans l'éducation. Son objectif est clair : « L'enseignement dispensé aux élèves doit être enrichi au-delà de la salle de classe », indique Vincent Bastid, directeur marketing Education chez Microsoft. Désireux de créer une « communauté virtuelle de l'éducation », faisant intervenir le maximum d'intervenants éducatifs, le groupe démarche à tout-va.

* Microsoft Corp.

Les Etats-Unis face aux délocalisations

Entre 3 et 14 millions d'emplois, selon les estimations, pourraient être délocalisés des Etats-Unis. Le travail peu qualifié n'est pas le seul touché. Selon les prévisions du McKinsey Global Institute, 44 % des emplois dans les technologies de l'information pourraient à terme disparaître des pays industrialisés, les Etats-Unis étant les premiers concernés.

* McKinsey & Co.

Constat d'échec à l'OMC

Les 148 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont séparés vendredi après trois jours de discussions qui n'ont pas permis de relancer les négociations sur la libéralisation des échanges.

Le nouveau directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a nommé ses quatre directeurs adjoints. Il s'agit de l'actuel ambassadeur du Chili auprès de l'OMC, Alejandro Jara, de l'ambassadrice du Rwanda, Valentine Rugwabiza, de l'Indien Harsha Singh, actuel responsable de l'autorité des télécommunications de son pays après avoir été membre du secrétariat de l'OMC, et de l'Américain Rufus Yerxa.

La loi sur l'énergie votée par le Sénat américain

La loi sur la réforme de la politique énergétique a été définitivement adoptée vendredi, après un vote du Sénat américain. Des dispositions contestées ont été sacrifiées, comme le feu vert à des forages pétroliers dans une réserve naturelle de l'Alaska, renvoyé à un texte budgétaire à l'automne.

03 août, 2005

L'incendie d'un entrepôt de pesticides inquiète les riverains

Jean-Pierre Galtier tend une petite boîte d'insecticide de jardin : "Regardez, il est écrit qu'un milligramme de ce produit est un poison. Ils veulent nous faire croire que 1 600 tonnes de pesticides parties dans l'atmosphère ne causent aucun risque !" Cet habitant du quartier du Montimaran, à Béziers, exprime une inquiétude partagée par la plupart des riverains de la zone industrielle de La Devèze : un incendie y a ravagé, lundi 27 juin, un entrepôt de pesticides.

02 août, 2005

Schwarzenegger met un terme à son contrat avec deux revues de culturisme

Le gouverneur de Californie avait mis son véto l'an dernier à une loi destinée à contrôler l'industrie des additifs alimentaires. Or, les deux revues avec lesquelles il collabore, "Muscle & Fitness" et "Flex", dépendent essentiellement des revenus publicitaires des sociétés qui fabriquent ces substances. Certains parlementaires ont dénoncé un conflit d'intérêt.

La libéralisation des services reste une des priorités de Bruxelles

La libéralisation des services, objectif de la très discutée « directive Bolkestein », figure parmi les huit mesures prioritaires proposées par la Commission européenne pour stimuler la croissance et l'emploi dans l'Union.

Villepin rappelle les trois exigences de la France sur la directive Bolkestein

Répondant à Jacques Chirac, qui venait de lui demander d'exercer une « vigilance toute particulière » sur la directive Bolkestein de libéralisation des services, Dominique de Villepin a réaffirmé que ce texte ne devait pas « remettre en cause » les règles applicables en France en matière de garanties des salariés.

Directive Bolkestein : la polémique ressurgit

La fameuse directive Bolkestein organisant la libéralisation du marché des services figure parmi les 8 priorités retenues hier par le plan de la Commission européenne destiné à relancer la croissance et l'emploi dans l'Union.

Le Parti des travailleurs de Lula en faillite

Le Parti des travailleurs, qui détient la moitié des portefeuilles ministériels au Brésil, admet le financement illégal de ses campagnes électorales. Et sombre dans une grave crise financière et morale.